Le ministère de l’Éducation a obtenu, le 19 février dernier, la confirmation que des données personnelles touchant des enseignants pouvaient avoir été dérobées.
Tous les moyens ont été mis en place pour que les personnes concernées soient accompagnées adéquatement. Ces dernières ont reçu, à compter de la semaine du 27 juillet 2020, une lettre les informant des mesures à prendre et des ressources disponibles. Elles peuvent dès maintenant bénéficier des services d’une société de surveillance de dossiers de crédit qui leur offrira une protection dont le coût sera assumé par le gouvernement pour une durée de cinq ans.
Il est à noter qu’une personne n’ayant jamais enseigné dans un établissement d’enseignement pourrait s’être fait dérober ses données. En effet, il est possible qu’une évaluation de la scolarité ait été faite par un organisme scolaire ou collégial pour un candidat, qui, par exemple, aurait posé sa candidature et entrepris le processus d’embauche, mais n’aurait finalement pas enseigné. Par conséquent, la totalité du personnel enseignant ayant travaillé dans le réseau scolaire ou collégial ainsi que les personnes ayant déposé leur candidature sont susceptibles de se retrouver dans le fichier dérobé. En ce sens, il est donc normal qu’un professeur d’université ait reçu une lettre si, pendant sa carrière, il a enseigné dans un organisme scolaire ou simplement fait évaluer sa candidature dans l’un de ceux-ci.
Toutes les personnes pouvant être concernées sont invitées à faire preuve de vigilance.